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Textes de chansons et poèmes

Textes des chansons de l'EP "Les allumeuses d'étoiles

La poésie des choses ordinaires

paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

Tu es le rayon de soleil

Celui qui caresse son épaule

Le mystère qui émerveille

Tu es l’attirance des pôles

C’est aussi toi l’onde sonore

Dont la vibration nous émeut

La danse qu’esquisse son corps

L’ondulation dans ses cheveux

​

Tu es la poésie des choses ordinaires

​

Tu es la lune qui sourit

Tu es son cortège d’étoiles

Tu es le jour, tu es la nuit

Tu es le pinceau sur la toile

Tu es cette envie de chanter

Qui fleurit au fond de son ventre

Tu es le doux parfum de thé

Et du frisson son épicentre

​

Tu es la poésie des choses ordinaires

 

Tu es le ciel, tu es la terre

La chanson des gouttes de pluie

Tu es cet oiseau dans les airs

Et la petite fille qui sourit

Tu es la sagesse d’un vieux chêne

Dont on entend couler la sève

Tu es la fleur tu es la graine

Tu es le vent qui se soulève

​

Tu es la poésie des choses ordinaires

​

Tu l’étreinte chaude et puissante

Tu es le rêve éveillé

Tu es l’amant, tu es l’amante

Tu es leur tout premier baiser

Tu es l’odeur si délicieuse

Du café au petit matin

Tu es la parole silencieuse

Qu’on dit en se tenant la main

​

Tu es la poésie des choses ordinaires

Merci Bien

Paroles et musique : Leonor Bolcatto

 

Je n’sais comment vous remercier,

Pour votre générosité

Tant de conseils au quotidien

Maigrir mettre en valeur mes seins

Vraiment j’admire votre grandeur d’âme

Qui fait de moi une vraie dame

Être jolie toujours sourire

Encaisser les coups sans rien dire

​

refrain

Je ne suis que votre ombre

Et je vous suis partout

Du berceau à la tombe

Tout c’que j’fais c’est pour vous

Je suis là pour vous plaire

Et si je n’vous plais pas

Je suis capable de faire

De faire n’importe quoi

​

C’est vous qui m’avez tout appris

Les talons hauts les bigoudis

Il faut souffrir pour être belle

C’est mon mantra ma ritournelle

Et jamais vous ne m’oubliez

À chaque coin d’rue vous me l’rapp’lez

À la une des magazines

Comment je dois être féminine

 

refrain

 

Vous me montrez le droit chemin

Comment m’occuper avec soin

De ma maison de ma famille

Tout en restant une jolie fille

Et si dans mon éducation

On a loupé certaines questions

Des revues viennent me sauver

À coup de recettes de mémés

 

refrain

 

Qu’est-ce que je deviendrais sans vous

Un truc dégueu au ventre mou

Un monstre qui pense par lui-même

Une sorcière de Salem

Je vous jure loin de moi l’idée

De retrouver ma liberté

Je préfère rester votre chose

Qui sourit et qui prend la pause

 

Refrain

L’horizon dans les yeux

paroles et musique : Leonor Bolcatto

 

L’horizon dans les yeux il n’y a que ça qui compte

Jamais se retourner pour épargner sa force

Alimenter le feu face au vent qu’elle affronte

Toujours se rappeler sa volonté féroce

​

L’horizon dans le coeur au-delà des frontières

Qu’érigent la fatigue la peur et les états

Pas à pas heure par heure étreindre la poussière

Émotion qu’elle endigue à bâtir ses combats

​

L’horizon dans le ventre à en hurler son âme

Pour quitter à tout prix une terre infertile

Rejoindre l’épicentre de son désir de femme

Être libre loin d’ici liberté dans l’exil

 

L’horizon aux racines d’un chemin sans limite

Pour avoir le courage d’une marche insolente

Trajectoire qu’elle dessine au présent qu’elle habite

Sur le blanc d’une page brûlée aux braises ardentes

 

L’horizon est immense et semble insurmontable

Quand il se cache farouche derrière des barbelées

Qu’il choisit le silence comme seul coupable

De ces mots dans les bouches jalousement gardés

​

Qu’y a til pense t’elle au-delà de la ligne

Ses pas toujours se suivent sans savoir où ils vont

Peu importe si ses ailes en passant s’égratignent

Son envie est trop vive, d’atteindre l’horizon.

Les allumeuses d'étoiles

paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

C’est ce soir ou jamais qu’on allume les étoiles
Qu’on souffle au firmament nos brises de mystère
Que dans l’obscurité fébrile tu me dévoile
Les recoins de ton âme vint-mille lieues sous ta Chaire
C’est ce soir que je danse le coeur nu sous la lune
Et que tu me rejoins emportée par le vent
Tu ondules avec moi je m’égare dans tes dunes
Surprise j’entends battre ton coeur à contre-temps

 

refrain
Est-ce que juste pour une nuit
Tu veux bien être mon amoureuse
T’es si jolie quand tu souris
J’aimerais bien être ton amoureuse
Est-ce que juste pour cette nuit
Tu veux bien être mon amoureuse
T’es si jolie quand tu me dis
Je veux bien être ton amoureuse


C’est ce soir où jamais qu’on décroche les nuages
Qu’on y fait notre lit d’amour et de poèmes
Tu verras bien là-haut que les filles pas sages
S’envoient où elles veulent et savent ce qu’elles aiment
Tu défies du regard les étoiles fuyantes
De quoi ont-elles peur pour cesser de briller
De l’éclat du soleil de l’aurore naissante
Tu espères qu’un baiser pourra les rallumer

 

Refrain
Est-ce que juste pour une nuit
Tu veux bien être mon amoureuse
T’es si jolie quand tu souris
J’aimerais bien être ton amoureuse
Est-ce que juste pour cette nuit
Tu veux bien être mon amoureuse
T’es si jolie quand tu me dis
Je veux bien être...


C’est ce soir ou jamais qu’on allume les étoiles ...

Serre-moi

paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

Serre-moi tout entière
Que je me sente vivante
Que chaque coin de ma chair
Sente ta chair vibrante

C’est aujourd’hui la Vie
Je veux la vivre intense
Je la sens comme un cri
Qui tremble d’impatience

​

Serre-moi maintenant
Demain on verra bien
Si le froid, si le temps
Nous perdent en chemin

Qu’importe si un jour
On doit tout oublier
Le bonheur est trop court
Pour ne pas y goûter

​

Serrons-nous plus fort
Jusqu’à en perdre haleine
La chaleur de nos corps
Ici sera la Reine
Elle sera la maison
Où logerons nos songes
Elle sera l’horizon
Au-delà des mensonges

​

Serrons-nous plus vrai
Les Uns contre les Autres
Serrons-nous plus prêt
Cette Vie c’est la nôtre

Et donnons-nous la main
C’est si bon de s’aimer
Faisons de nos matins
Le plus beau des baisers

​

Enlaçons-nous plus doux
Que toute la violence
Enlaçons-nous plus fou
Que notre indifférence

Qu’on ne perde la tête
Que pour rêver la Lune
Faire chanter une comète
Et danser une plume

​

Tenons-nous la main
Ensemble il fait moins peur
Serrons-nous plus loin
Que toutes nos erreurs

Nos larmes seront du pluie
Où abreuver nos joies
Nos armes seront la vie
Dans son plus bel émoi

 chansons

Maryvonne (ou la part des anges)

paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

Assise sur un banc avec le soleil

Et son verre de whyski comme seule compagnie

Elle écoute les secondes qui doucement s'ensommeillent

C'est fou c'que ça défile à tout allure la vie

Ça vous prends au berceau comme une envie d'crier

Et ça vous fait valser de baisers en blessures

À peine sur le départ vous êtes arrivé.es

Et déjà vous mettez la clé dans la serrure

Mais avant de ferme sa porte pour toujours

D'emporter avec elle sa fougueuse existence

Elle s'accorde au manège une dernier petit tour

Si elle doit partir que ce soit d'indécence

​

Elle boit une gorgée et ses yeux s'illuminent

Au pays des souvenirs on à l'âge qu'on veut

Elle se revoit du temps où elle était gamine

Et son premier amour, la main dans ses cheveux

Des visages se dessinent au creux de sa mémoire

Ses amours de jeunesse du lointain la saluent

Ses plus belles romances, ses aventures d'un soir

Ses histoires de coeur, ses histoires de cul

​

La flamme dans son ventre se met à danser

Les visages se mélangent et tendrement l'embrasse

Le feu dans sa poitrine se surpend à hurler

Son ultime amoureuse, de tout son corps l'enlance

L'ivresse la pénètre et la la mort lui sourit

Sur elle une dernière fois, le soleil se penche

À son éternel banc elle fausse compagnie

Et en guise d'adieu, laisse la part des anges

​

Reviens

paroles : Leonor Bolcatto

musique : Leonor Bolcatto / Fabien Rybakowski

​

Reviens s'il te plaît

De là d'où l'on ne revient jamais

Raconte-moi encore tes histoires de quand T'étais enfant

Je sais qu'tu t'fais tard mais

Je ne demande rien qu'un instant

​

Reviens, du plus loin que la vie

De ton si petit coin d'infini

Me serrer fort. J'sais pas grandir

Sans avoir pu tout, tout te dire

​

Reviens, t'as rien à faire dans le silence

Sans toi j'fais quoi de mes errances

Sans tes omelettes flambées au rhum

Et sans ton piano qui chantonne

​

Just'avant d'partir tu m'as dis : "pars pas!"

Bah tu vois, j'suis encore là

Je t'attends près des hirondelles,

J'invoque le printemps à noël

J'infuse du thé bergamote

Et j'espère tes talons qui trottent

Je plonge mes larmes dans tes pelotes

J'fais comme tu m'as appris, je tricote!

Et si ton corps n'est que poussière

Je relis tes lettres pour lui donner chaire

Je chante les comptines d'autrefois

J'écris même des chansons sur toi.

​

Reviens, s'il te plaît

De là d'où l'on ne reviens jamais

T'avais qu'à pas m'aimer si fort

Qu'est-ce qu'elle a d'plus que moi

La mort?

​

Le p'tit rhum arrangé

Paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

Un p'tit rhum arrangé

Pour arranger les rhumes

Une odeur vanillée

Souvenir qui parfume

Nos corps qui se mélangent

Et cette douce ivresse

Rhum arrangé démange

Nos envies de caresse

​

Un p'tit rhum arrangé

Pour arranger ma voix

La cannelle sucrée

Épice nos émois

Nos lèvres qui s'étonnent

Et frémissent de plaisir

Une peu de cardamome

Pour corcer l'élixire

​

Un p'tit rhum arrangé

Pour arranger nos coeurs

De la fleur d'oranger

Nos jambes qui s'effleurent

Un savoureux brevage

De mots et de soupirs

Un étrange langage

À parler sans rien dire

​

Un p'tit rhum arrangé

Pour arranger les rhumes

Son arôme sucré ennivre

Encore ma plume

Effluve délicate

De l'amoureux délice

Nous délivre sans hâte

Du plus exquis suplice

​

Un p'tit rhum arrangé

Arrange nos soucis

Il nous fait oublier

Un instant que nos vies

Ne sont pas côtes à côtes

Mais presque dos à dos

Et que c'est une faute

De s'aimer un peu trop

​

Un p'tit rhum arrangé

À ranger en secret

Dans un coin du passé

Dans lequel j'irai

De temps en temps te voir

Tout au fond de mes rêves

Pour encore une fois boire

Le p'tit rhum à tes lèvres

​

​

L'odeur du temps qui passe

paroles et musique : Leonor Bolcatto

 

Ce qu’elle te flanque de souvenirs

Juste à l’entrée de tes narines

L’herbe mouillée et son sourire

Qui se mélange à la glycine

Elle te submerge de délice

Rhum arrangé aux soir d’automne

Joie au café, miel aux épices

Et dans le four, la tarte aux pommes

​

Tu chopes le livre sur l’étagère

Plonge ton nez entre les pages

Ça sent l’histoire au bord de mer

Le vent au creux d’un coquillage

Ça sent le bon chocolat chaud

Pour quand tu rentre les pieds mouillés

Rimes bercé sur un bateau

Aux effluves de vieux papier

​

C’est l’odeur d’une vie folle

Le chemin de tes guibolles

Le parfum du temps qui passe

Repasse

​

Y a ce flacon à moitié vide

Que tu sais même plus depuis quand

Combien de t’as fais fleurir de rides

Dans l’arôme de noix de pécan

Il est sage sur le lavabo

Entre la lavande et la menthe

L’onguent doucement sur ta peau

Te rappelle celle de ton amante

​

C’est l’odeur d’une vie folle

Le chemin de tes guibolles

Le parfum du temps qui passe

Repasse

C’est l’odeur d’une vie folle

Le chemin de tes guibolles

Le parfum de temps qui file

Défile

Dans ma tête

paroles et musique :

Leonor Bolcatto /  chanson traditionnelle argentine

avec une touche mélodique de Cécile Di Roma

 

Dans ma tête des branches

S'entrecroisent et se mêlent

Dans le vent se déhanchent

Cherchent leur bout de ciel

Dans le vent se déhanchent

Cherchent leur bout de ciel

​

Elles ont toutes quelque chose

Sur le bout de la feuille

Une question qui se pose

Et attends qu'on la cueille

Une question qui se pose

Et attends qu'on la cueille

​

Una canasita llenita de flores

Una canastita

Llenita de flores

Concervala siempre viditay

Que son mis amores

Concervala siempre viditay

Que son mis amores

​

Dans le méli mélo

Des lianes emmêlées

Parfois je n'sais plus trop

Par quel bout commencer

Parfois je n'sais plus trop

Par quel bout commencer

​

À force de grandir

Pour trouver le soleil

Des fleurs vont me sortir

Du nez et des oreilles

Des fleurs vont me sortir

Du nez et des oreilles

​

Una canasita llenita de flores

Una canastita

Llenita de flores

Concervala siempre viditay

que son mis amores

concervala siempre viditay

que son mis amores

​

Le pays imaginaire

Paroles et musique : Leonor Bolcatto

​

Cette nuit tu m'emmène

Sur tes ailes de fée

Au pays imaginaire

Sur tes mots tu promènes

Mon enfance rêvée

En traversée lunaire

​

S'il n'y a pas d'ogre à l'entrée du Château

Pas de neige en octobre

Pour figer le radeau

​

Ça ira, nous nous en sortiront

Ça ira, nous nous en sortirons

​

T'as hissé sur le toit

Ta baguette de feu

Pour passer la frontière

Les murs sont de nougat

Et de caramel bleu

Au pays imaginaire

​

Si les grandes personnes

Ne volent pas la clé

De la porte qui donne

Sur le palais sucré

​

Ça ira, nous nous en sortirons

Ça ira, nous nous en sortirons

​

Il y en a des trésors

Pour une âme d'enfant

Au pays imaginaire

Je veux y aller encore

Retrouver mes six ans

Perdus au fond de la mer

​

S'il n'y a pas de grands

Pour manger les petits

Pas de regards tranchants

Sous les lattes du lit

​

Ça ira, nous nous en sortirons

Ça ira, nous nous en sortirons

​

Cette nuit je t'emmène

Mon adelphe adoré.e

Sur mon balais de sorcière

Sur mes mots je promènes

Tes rêves oubliés

Au pays imaginaire

​

S'il n'y a pas d'adultes

Aux gros yeux qui t'assomment

Aux mains qui catapultent

Des blessures énormes

Ça ira, nous nous en sortirons,

Ça ir, nous nous en sortirons.

​

Qu'est-ce qu'elle a donc fait la p'tit Hirondelle

Elle nous a volé trois p'tits sacs de blé...

​

Mamie

paroles et musique : Leonor Bolcatto


Dis est-ce que tu m’entends
Est-ce que tu me comprends

Je ne sais plus les mots

Qu’il faut que je te dise
Dans ta tête c’est comment
Dans ton corps c’est comment
Je devine les maux

Ceux qui te paralysent


Dis tout tes souvenirs
Tes éclats tes soupirs
Traversent-il encore

Ton esprit en pagaille
Tes mots qui se déchirent
Que tu essayes de dire
Seront-ils assez forts

Pour gagner la bataille


refrain
Mais quand tes yeux trouvent mes yeux
Quand je caresse tes cheveux
Quand je la sens notre évidence
Les mots, les mots, quelle importance

Les mots, les mots, quelle importance


Tu sais je n’oublie pas
Et j’entends dans ta voix
Qui tu es tout au fond

Ta mélodie intime
Regarde mamie c’est moi
S’il te plaît souviens-toi
Qui je suis tout au fond

Le lien qui nous anime


Il y a tant de choses
De questions qui se posent
Que j’aurais bien aimé partager avec toi
Et dans mes rêves j’ose
Sous mes paupières closes
Encore te raconter

Mes drames et mes joies


refrain


Les larmes dans mes yeux
Ce n’est rien ou si peu
Pas parce que je te sens P

lus loin a chaque fois
Ce n’est pas un aveu
mais c’est simplement que
je voudrais comme avant

Que tu m’prennes dans tes bras


Allez viens le printemps
Est là qui nous attend
Regarde comme c’est beau

La nature tout en vert
Les enfants sont contents
Et on entend le chant
Si joyeux des oiseaux

Comme si c’était hier

​

Refrain x 2

Ma reine, ma sorcière

Paroles : Leonor Bolcatto

Musique : Leonor Bolcatto et Fabien Rybakowski

​

Suspendue au temps

Je m'attarde sur tes lèvres

Et du bout de mes reves

J'ose un baiser, doucement

J'ose plonger au creux de toi

Laisser me submerger la houle et la vie éclater En foule, là,

Sous la pulpe de nos doigts

​

La vie, comme un instant saisi

Pas hier, pas demain mais

Aujourd'hui

​

Sur le bout de mon nez

Qui se perd dans ton cou

Et s'ennivre jaloux

De ton parfum sucré.

À l'orée de ta peau

Au frisson de la mienne,

Ce soir nous sommes les reines

À nous tenir si chaud

À l'heure qui se défile

Autant qu'elle nous surprend

Au temps lorsqu'il suspend

Ne tenant qu'à un fil

​

La vie, comme un instant saisi

Pas hier, pas demain mais

Aujourd'hui

​

Je m'achemine jusqu'au bal

À ton bras ma sorcière

Et en heureuse cavalière

Je valse au gré de tes dédales.

Cette nuit c'est le grand sabbat

Sous les draps de la lune

Dans ta chevelure brune

Chemin de toi à moi.

Ta caresse sur mon âme

Est une si douce ivresse

La prière d'une messe

À la puissance des femmes

Incantation fiévreuse

Si tendre corps à corps

Qu'à la nuit on implore

Retiens donc la trotteuse

Et dis-lui qu'à nous deux

Nous faisons l'infini

S'aimer est si joli

Que ferions-nous de mieux?

​

La vie, comme un instant saisi

Pas hier, pas demain mais

Aujourd'hui

​

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